Notre périple géoréférencé

Voici notre parcours (carte interactive) :



Légende :
En rouge les trajets en bus et transports collectifs routiers
En bleu les trajets piétons
En vert les trajets en véhicule de location
En orange les trajets en train
En noir les trajets en bateau

L'Alliance Française d'Olavarria

Ici dans la ville d'Olavarria nous avons été accueilli par des membres de l'Alliance Française de la ville. Ce fût un accueil chaleureux et apprécié par tous après un peu moins de trente heures de transport pour rallier Olavarria de Cordoba.

 

Les alliances françaises (lien vers wikipedia) vois le jour le 21 juillet 1883 à l'initiative de Paul Cambon. Les alliances ont pour but d'agrandir le rayon culturel de la France à travers le monde. L'adresse du site internet de la Fondation Alliance Française : lien













L'Alliance Française de Olavarría est un pôle culturel incontournable dans cette ville industrielle du centre de la province de Buenos Aires. Son but principal, comme c'est le cas de toutes les Alliances, est l'enseignement et la diffusion de la langue et de la culture française. Les cours de français, qui correspondent aux différents niveaux du CECR (Cadre Européen Commun de Référence pour les langues), préparent des élèves enfants, adolescents et adultes aux passages des examens internationaux DELF (Diplôme d'étude en Langue Française) et DALF (Diplôme Approfondie de Langue Française) . L'institution offre, des cours et ateliers des plus divers allant de la musique (classe de chant et chorale), à la cuisine, en passant par le théâtre et le mime, le tissage, les arts plastiques... Le public de Olavarría se donne très souvent rendez-vous aux activités culturelles que propose l'Alliance Française. Il peut s'agir d'une pièce de théâtre, d'un concert, de la présentation d'un livre, mais aussi les séances de cinéma qui attirent un grand nombre de spectateurs. 
Toute l'actualité de l'alliance est disponible sur son blog : http://alianzafrancesaolavarria.blogspot.com/

L'Argentine pendant 3 mois

Nous sommes arrivés en Argentine le 1er février 2011.


Nous allons parcourir une partie de l'Argentine durant 3 mois entre travail à l'Alliance Française d'Olavarria et découverte du pays. Notre travail à l'Alliance française consistera à mettre en place une correspondance entre un collège de la ville et le collège de Marolles les Braults. Mais aussi la sensibilisation sur la gestion des déchets.

A la découverte du Chili

Nous sommes arrivés au Chili le 6 janvier à Arica (première ville après la frontière entre le Pérou et le Chili).

Notre périple sur les routes chiliennes durera environ un mois. Nous visiterons la région d'Arica avec le parc national de Lauca. Puis la région d'Iquique et le parc du volcan Isluga. Ensuite nous nous dirigerons vers Calama et le désert de l'Atacama. Nous ferons un détour par la Bolivie pour voir le Salar d'Uyuni. Et enfin nous terminerons par les villes de Santiago et Valparaiso avant de rejoindre l'Argentine via la ville de Mendoza.

Sylvie Dumans - Peru, Mano a Mano

Sylvie Dumans, directrice de l'association Mano a Mano, nous présente son association à l'occasion de la remise du prix "Femmes 3000" qu'on lui a attribué.










Pour plus dìnformation allez voir le site de l´association Mano a Mano

Mais que fait-on exactement dans l'association Mano a Mano

Chacun d'entre nous à une mission particulière :

Cécile : Dimanche 24 octobre 2010 a eu lieu dans un quartier du bidonville de la Ensenada une enquête réalisée par les membres de l'association. (Ci-dessous le tas d'enquêtes)


Cette enquête a pour objectif de mieux connaître les habitants d'une communauté du bidonville. Les questions abordent les thèmes de l'éducation, la santé, l'emploi, les préoccupations des habitants, ainsi que sur la connaissance des actions mises en place par l'association Mano a Mano et bien d'autres encore. Le rôle de Cécile est de rentrer les données en épluchant les 192 enquêtes composées de 61 questions et de réaliser une analyse par rapport aux réponses récoltées.

Clément : Il travaille sur l'étude de la possibilité d'installer une boulangerie dans le bidonville sur le site du comedor (cantine populaire) de l'association. Sa mission est de définir les besoins pour créer une boulangerie.


Il doit trouver le matériel pour faire le pain, mais aussi les matières premières à travers les fournisseurs, ainsi que des formations pour le personnel, le tout le plus possible en circuit court. Il travaille en partie avec Marion une française qui réalise un stage d'architecture dans l'association, pour envisager le bâtiment que la boulangerie pourra nécessiter. Mais aussi sur de la maintenance informatique avec Julio.

Hélène : Elle travaille au restaurant dans le même endroit où on loge en dehors du bidonville. Son rôle est d'aider en cuisine mais ce dernier ne se limite pas à ça.


Elle doit analyser si l'organisation de la cuisine fonctionne bien et aussi calculer si cette activité est rentable pour l'association en prenant en compte tous les postes de dépenses engendrés par le restaurant (achat de matières premières, salaires...).

Rémi : Il travaille sur le chantier des locaux de l'assocation pour construire de nouveaux bureaux et des chambres pour le tourisme solidaire.


Sur le chantier son activité va de la maçonnerie à l'électricité en passant par l'eau. Mais également sur le projet qu'à l'association de se lancer dans le micro-crédit, avec l'étude des offres des banques péruviennes.

En plus de ceci, nous effectuons d'autres tâches comme :
- allez chercher les courses au marché
- dépanner des ordinateurs
- promouvoir l'association Mano a Mano
- ...

Voici un peu plus de précisions sur ce que l'on fait dans l'association Mano a Mano.

L'association Mano A Mano c'est quoi ?




L'association

Mano a Mano Perú est une association sans but lucratif qui travaille depuis 1994 dans un bidonville de la banlieue Nord de Lima : à La Ensenada. Son équipe agit dans le but d’améliorer les conditions de vie des habitants et de leurs enfants. Dans cette perspective, elle œuvre à mettre en place plusieurs activités au sein de La Ensenada : Les habitants en sont à la fois acteurs et bénéficiaires. Ayant démarré à partir d’un modeste local de prévention médicale, Mano a Mano a développé d’autres projets au cours de son histoire, oeuvrant sur le long terme pour un développement durable.

Un peu d'histoire sur l'association du "Botiquin" aux Bibliothèques / Ludothèques

En août 1994, un groupe de femmes de La Merced se mobilise pour la création d’une pharmacie populaire dans sa communauté. Les trois promotrices de santé, accompagnées d’une infirmière française, prennent en charge son fonctionnement, s’occupant à la fois des permanences de soins quotidiens, de la gestion des médicaments et des comptes, et de réalisation des activités préventives. C’est le début de Mano a Mano.
A cette époque, le Botiquin est un des seuls services médicaux présents à La Ensenada : Victimes de conditions de vie très difficiles, les familles connaissent de sérieux problèmes de santé. Les promotrices doivent faire preuve d’un engagement total, gérant par exemple les soins et les urgences de nuit. En parallèle à son activité quotidienne, l’association apporte son aide à un programme de lutte contre la tuberculose, lui fournissant des donations de médicaments.
Progressivement, à force de travail et d’efforts, l’association envisage de se diversifier dans ses activités. Préoccupée par la situation des jeunes de La Ensenada, elle veut mettre en place divers services destinés à instruire, à réveiller la curiosité des enfants et à leur apporter le soutien scolaire nécessaire. En 2000, la bibliothèque de La Merced voit le jour avec cette ambition. Ne disposant pas de local, un petit espace du botiquin est investi par le peu de livres que possède l’association à cette époque. Ils sont mis à la disposition des enfants cinq jours par semaines. Les donations, les achats et l’aide de la commune permettent aux étagères de se remplir peu à peu. Tous les samedis après-midis sont consacrés au renforcement scolaire, pris en charge par une responsable accompagnée de huit jeunes animateurs. En 2002, Mano a Mano construit son propre local à La Merced, où s'organise une blibliothèque / ludothèque. La construction de la deuxième partie en 2004 permet de les séparer l’une de l’autre et la bibliothèque peut recevoir des gens jusqu’à plus tard le soir. Inspirée des mêmes principes, une bibliothèque / ludothèque est inaugurée à Los Jazmines en 2003, sur un petit terrain prêté par la commune.
Aujourd’hui, deux étages supplémentaires ont agrandi les bibliothèques/ludothèques de La Merced et l’association a investi ses propres locaux à Los Jazmines.
Parallèlement à cela, Mano a Mano développe de manière progressive des activités de  tourisme solidaire et du commerce équitable qui contribuent ainsi à son financement et à l’offre d’emplois au sein de la communauté.
L’association a pu voir le jour grâce au soutien de Mano a Mano France. Implantée dans le département de l’Orne, elle est uniquement composée de bénévoles. A ce jour, diverses actions sont menées dans l'Orne et plusieurs villes partout en France, dans le but d’apporter un soutien financier au Pérou. Mano a Mano France organise des ventes de produits artisanaux fabriqués à La Ensenada (créations) ou achetés au Pérou et des envois de médicaments et de fournitures scolaires, par le biais de voyageurs qui veulent bien en assurer le transport. Elle a aussi mis en place d’autres activités, telle que la cueillette de gui en mai, du théâtre, dont les bénéfices profitent à Mano a Mano Perú

Pour encore plus d'informations, allez faire un tour sur le site internet de l'association Mano A Mano : http://manoamanoperou.org/